L'Ablution Sèche : Tayammom
Il est permis au voyageur d'employer ce mode d'ablution à condition de ne pas être en état de péché ; de même pour le malade qui veut s'acquitter d'une prière obligatoire ou surérogatoire. Il est aussi permis au sédentaire en bonne santé d'user de ce procédé pour accomplir ses prières s'il craint de ne pouvoir les exécuter à l'heure fixée, au cas où on passe longtemps pour chercher de l'eau.
Mais celui qui est chez-lui, en bonne santé, ne doit pas pratiquer le Tayammom, soit pour une prière surérogatoire, soit pour la prière de Vendredi, ou à l'occasion d'une inhumation, sauf s'il se trouve obligé de prier sur le mort.
Les obligations du Tayammom
Les obligations du Tayammom sont :
- l'Intention.
- Utiliser la terre pure « Sa'id pur »
- Poser les mains ouvertes sur la terre pure
- Repasser les mains sur le visage.
- Frotter les deux mains jusqu'aux poignets.
- Ne pas s'interrompre.
- N'y recourir qu'au moment même de la prière et la faire immédiatement.
Le Sa'id pur est : la terre pure, le thaub (pisé), les pierres, la neige, la terre mouillée et autres choses semblables. (Il n'est pas permis d'utiliser le plâtre cuit, non plus qu'une natte, ou un morceau de bois, ou d'herbes etc.) Le malade, seul, peut se servir d'un mur en pierre ou en pisé s'il n'a pas autre chose à sa portée.
Obligations traditionnelles du Tayammom
Obligations traditionnelles du Tayammom sont :
- Poser une seconde fois les mains sur la terre pure (après leur passage sur le visage).
- Les poser sur la partie comprise entre le poignet et le coude.
- Suivre scrupuleusement l'ordre précité.
Actes méritoires au cours du Tayammom
Les actes méritoires au cours du Tayammom sont :
- Prononcer le nom de Dieu (bismillahi).
- Commencer par la main droite.
- Passer la main sur la face externe de l'avant bras,
- Passer la main sur la face interne, de haut en bas.
Les causes d'invalidité du Tayammom
Ces causes sont les mêmes que celles de l'ablution mineure. Un seul Tayammom ne permet pas deux prières obligatoires. Celui qui utilise le Tayammom pour une seule prière peut la faire suivre de prière surérogatoire, toucher le Coran, pratiquer les circuits autour du la (Kaâba), lire le Coran s'il en a eu l'intention, à condition que tout ceci soit fait immédiatement après la lustration pulvérale et que le temps de la prière ne soit pas entièrement écoulé.
Tout ce qui vient d'être énoncé est permis à celui qui a eu recours au Tayammom pour une prière surérogatoire, sauf la prière obligatoire.
Celui qui fait la prière de l'Icha, selon ce procédé, peut pratiquer le Chaf’ le Ouître de suite après l'Icha. Celui qui use le Tayammom à la suite d'une souillure majeure doit obligatoirement manifester son intention.
Source :
Moukhtaçar Alcheikh, Sidi Abderrahman AlAkhdari. Fi Alîbadat
- Absence d’obstacle permettant de le relever : Cette condition était présente de part les caractéristiques propres aux arabes et à leur situation. Le Coran fut révélé dans leur langue, leur style, le sens des mots employés leur sont coutumiers. Ils sont ceux qui se vantaient de leur rhétorique, de leur éloquence, de leur talent oratoire, et qui avaient une noble réputation dans la prose et la poésie. Leurs sermons ainsi que leurs poèmes démontraient la maturité de leur discernement, la rapidité de leur raisonnement, leur vision juste, ainsi que leur longue expérience de la vie. Ce défi lancé ne concerne pas une période déterminée, car le Coran ne fut pas révélé d’un seul trait mais par étapes successives sur 23 années. De cette façon ils pouvaient relever le défi plus aisément. Par cela il fut démontré leur incapacité à imiter le Coran, et ceci pour l’éternité, même s’ils demandaient l’aide de qui ils souhaitaient parmi les hommes et les djinns. L’objectif ultime du Coran fut atteint à savoir prouver qu’il n’est pas humain mais qu’il provient d’Allah Taala.
Ces trois conditions sont présentes dans le Coran, car le Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) par ordre d’Allah défia les polythéistes mecquois d’écrire l’équivalent du Coran. Le défi fut lancé en leur demandant de prouver leur suspicion sur la véracité du Coran. Rien ne les empêchait de le relever car ils excellaient dans l’éloquence de la langue arabe.
Les différentes facettes de l’inimitabilité du Coran
Les arabes ne purent relever les différentes facettes du défi coranique, qu’il soit littéraire, moral, ou bien spirituel. Ils arrêtèrent alors leurs contestations. Ils reconnurent de facto que la raison humaine n’a jamais atteint et n’atteindra jamais le niveau d’éloquence du Coran. A travers les générations l’homme pris conscience que les facettes de l’inimitabilité du Coran sont nombreuses et indénombrable, car elles se perpétuent. Les découvertes scientifiques à travers le Coran se succèdent ce qui accrédite sa nature divine. Il est le miracle du Prophète (Salla Allah ‘alayhi wa Salam) démontrant la véracité de son message, et ceci à travers le temps et pour l’éternité.
Quelques exemples démontrant le caractère inimitable du Coran
a. La concordance de ses expressions, de ses sens, ainsi que le caractère global de ses lois et de ses objectifs : Le Coran est constitué de plus de 6000 versets (6226), concernant différents sujets : sur la foi, la législation, la moral, ou bien les histoires. Il y a aussi des allusions scientifiques faites au sujet de l’univers, de la société, ou de la morale. Nous n’y décelons aucune contradiction, aucune règle n’en contredit une autre, malgré qu’il fût révélé durant 23 années. Nous ne distinguons aucune différence que ce soit dans le niveau d’éloquence, des expressions, ainsi que dans la rhétorique, Allah Taala dit : « S’il provenait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient certes des contradictions. » (Sourate 4 :82)
Le style coranique est en parfaite adéquation avec les réalités du contexte. Concernant la législation les mots sont extrêmement précis, dans le domaine de la foi, ou de l’adoration, le style est touchant et fait vibrer les âmes.
b- Les concordances avec les découvertes scientifiques : Le Coran est un livre de pieuse guidée, il est un guide dans l’adoration et la bonne morale. Il n’est pas parmi ses objectifs l'approbation de certaines vérités scientifiques, mais il aborde se sujet de façon succincte lorsqu’il parle, de la création des cieux et de la terre, de l’ornement des cieux par la beauté des étoiles, de la création de l’homme, des plantes, des animaux, et ceci afin de prouver l’existence d’Allah Taala et son unicité. Nous y décelons quelques signes confirmant des règles universelles et des lois divines qui sont en concordances avec les réalités scientifiques anciennes et contemporaines, comme : « Et Nous envoyons les vents fécondants ; et Nous faisons alors descendre du ciel une eau dont Nous vous abreuvons, et que vous n’êtes pas en mesure de conserver. » (Sourate 15 :23). Ou bien : « Ceux qui ont mécru, n’ont ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? » (Sourate 21 :30). Ou bien : « Et tu verras les montagnes, tu les crois figées alors qu’elles passent comme les nuages. Telle est l’œuvre d’Allah qui a tout façonné à la perfection. Il est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites ! » (Sourate 27 :88). Ce verset prouve que la terre tourne sur son orbite. Ou bien : « Ne croient-ils pas que Nous frappons la terre, et que Nous la réduisons de tous côtés ? » (Sourate 13 : 41). Ce verset exprime l’aplanissement de la terre en forme d’œuf dont l’arrondissement n'est pas complet. Ou bien : « Il enroule la nuit sur le jour, et enroule le jour sur la nuit. » (Sourate 39 :5). Ce verset exprime la nature arrondit de la terre, car « el takwir » (l’arrondissement) signifie l’empaquetage d’un corps de nature arrondit. Ou bien : « Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer, il n’y a entre elles une barrière qu’elles ne dépassent pas. » (Sourate 55 :19-20). Ce verset prouve la coexistence de deux mers l’une d’eau salée et l’autre d’eau douce qui ne se mélange pas. Ou bien: « Nous avons certes créé l’homme d’un extrait d’argile. Puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, nous avons créé un embryon, Nous avons créé des os, et nous avons revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l’avons transformé en une autre création. Gloire à Allah le Meilleur des créateurs. » (Sourate 23 : 12-14). Ce verset détermine les étapes de la création de l’homme qui concorde parfaitement avec les recherches scientifiques à ce sujet.
Source :
http://aslama.com/